De la rue des Cendres : L’itinéraire peut commencer dès la rue des Cendres, dont le nom rappelle le cruel incendie qui ravagea le bourg en 1420. Cette rue mène le promeneur vers la place Bugeaud, centre de l’agglomération.
En remontant la rue des Cendres, on peut admirer le portail à auvent de l’ancien Hôtel de Magnac datant du XVIIè siècle ainsi que quelques vestiges plus anciens tels, à droite, l’ouverture à accolade aujourd’hui murée et la maison à encorbellement au débouché de l’étroite rue Saint Georges. Un détour dans l’originale ruelle fera découvrir de pittoresques recoins médiévaux : à l’extrémité opposée de la rue Saint Georges, au débouché sur l’ancienne rue des Cordeliers devenue rue Jean Jaurès, une fenestrelle sculptée du XVè siècle oblige à lever très haut le regard.
L’Eglise : La flèche de l’ancien clocher détruite par l’incendie provoqué par la foudre le 21 mars 1934 n’a pas été reconstruit à l’identique. C’est en béton armé que le nouveau clocher fut réalisé en 1936 et ce dernier n’est inspiré d’aucun modèle connu en Dordogne. L’Eglise Saint Thomas est ornée d’un porche datant du XVè siècle. Sur la façade ouest, à côté du grand portail, une arcature aveugle à pointe de diamant est un vestige de l’église romane primitive. A l’intérieur, dans une des chapelles absidiales, existe un magnifique retable en bois datant du XVIIè siècle. Une niche du mur méridional abrite une Piéta polychrome du XVIè siècle.
La Place Bugeaud : Aussi paisible six jours sur sept qu’elle est animée le jeudi, jour de marché, la place Bugeaud, triangulaire et de forte pente, est égayée par une jolie maison à tourelle du XVIè siècle et par sa bruissante Fontaine, don du célèbre Maréchal Bugeaud.
Commanderie Saint Antoine : Face au grand portail de l’Eglise, c’est le quartier de l’ancienne Commanderie Saint Antoine. Il se signale par un groupe d’immeubles anciens, dont deux ont été habilement restaurés : belles fenêtres géminées du XVIè siècle en haut de la rue Saint Antoine, haute cheminée du XVIè siècle et tourelles carrées (l’une d’elle sur cul de lampe) dans un immeuble voisin.
De la rue Saint Antoine, la rue Porte Piquet mène aux remparts qui cernent le bourg au nord-ouest, au nord et à l’est. Leurs murs bien appareillés soutiennent encore les jardins de vastes logis nobles de la ville comme la Maison Combescot du XVIIè siècle dans la rue du Roc. De même, surmontant le rempart Est, le jardin de l’ancien hôtel de Lestrade dans la rue Jean Chavoix, hôtel du XVIIè siècle.
Le Tour des Remparts : Le « tour » des remparts se recommande pour ses jolies vues sur les remparts et la campagne alentour. Il conduit au foirail d’où la Rue du Champs de Mars mène à la Rue des Cordeliers (rue Jean Jaurès). On peut admirer dans cette rue commerçante la façade et la cour intérieure de l’Hôtel de Vendeuil datant du XVIIIè siècle. De là, on arrive sur la place de l’Hôpital qui fut jadis le couvent des Cordeliers, fondé hors les murs en 1260 par les anciens vicomtes de Limoges. A gauche, l’avenue Eugène Le Roy conduit aux allées André Maurois. Sous leurs ombrages, on découvre la sacristie des Cordeliers, récemment rénovée : tourelle et grande fenêtre à croisée de meneaux du XVè siècle. La vaste perspective des allées en direction des rochers de Saint Martin est aujourd’hui ornée de la statue du Maréchal Bugeaud qui fut rapatriée d’Alger et inaugurée en 1999. De l’extrémité des allées, le tour ne manquera pas de s’achever par la vue de l’imposante masse du Château.
Pour revenir au point de départ, on peut emprunter un chemin au bout des allées puis une ruelle montant vers le bourg.